• La Sorcière de Portobello.

    Paulo Coelho, brésilien.
    2007 - 281 pages - Ed. J'ai lu.

    Synopsis.
    Qui est Athéna, si charismatique et si vulnérable à la fois ? Fille adoptive d'une famille libanaise exilée à Londres, elle rencontre à l'université le futur père de son enfant. Boulversée par sa propre maternité, elle part à la recherche de sa mère biologique, une gitane roumaine.
    l'avis.

    La sorcière de Portobello est un livre que l’on m’a offert. J’avoue volontiers que dans une librairie le titre m’aurait tout de suite sauté aux yeux mais que la quatrième de couverture aurait refroidi mes ardeurs, ce qui au final aurait fait que je ne l’aurais pas acheté. Je ne saurais dire si je l’aurais regretté encore, parce que de manière générale, je n’ai pas d’avis complètement tranché sur ce livre. Et c’est bien mon problème. Il m’est complètement impossible de dire si je l’ai réellement aimé ou carrément détesté, entre les deux mon cœur balance.

    Disons qu’en premier lieu j’ai rapidement accroché à la manière dont est contée l’histoire. On découvre la vie de la protagoniste de manière différée, et je ne divulguerais pas un grand secret en disant que les divers dépositions et témoignages m’ont plu (puisque cela est expliqué dans la première page du livre, et que généralement on feuillette un livre avant de l’acheter). De même, le fait que l’on soit dans le témoignage, cela a rendu la lecture plus vivante puisque le livre est entièrement à la première personne (si mes souvenirs sont bons). Cela m’a permis de mieux appréhender le caractère de la personne qui racontait, et même temps de me faire une idée plus précise au niveau de la sincérité. De ce côté-là, dès que je peux entrer complètement dans les personnages je pars déjà avec une bonne impression. D’autant plus que dans ce livre l’auteur décrit bien l’état psychologique du personnage qui raconte, on a le droit au détail de ses pensées et de sa philosophie.

    Ensuite, il faut le reconnaître, il y a un certains suspens dans le livre. On fronce les sourcils, on essaye de comprendre, magie, pas magie, selon les témoignages les mots se mélangent autour d’un même thème que l’on assimile pas forcément du premier coup. Et c’est personnellement ce qui a fait que j’ai voulu continuer de lire le livre, malgré le fait, que déjà au départ je n’arrivais pas à dire ce que j’en pensais. Ajoutez à cela les témoignages s’entremêlant et toujours pourvus d’une information intéressante.

    Enfin la note très sombre du livre, c’est justement avec un des thèmes. Si j’aime, j’adore la philosophie, je suis assez hermétique à la religion. Et malheureusement, pour moi on va dire, il est assez récurent, pour ne pas dire essentiel. Ce qui a certainement fait s’équilibrer la balance. Cela dit, je me suis ensuite renseignée sur l’auteur, et il semblerait bien que cela soit un domaine qu’il apprécie fortement. Ce n’est donc pas un auteur pour moi, malgré le fait que j’apprécie énormément sa manière d’écrire et de laisser la trame de l’histoire se dévoiler, dans ce livre ci en tout cas.

     

    entre les pages.
    « Personne n'allume une lampe pour la cacher derrière la porte : le but de la lumière, c'est d'apporter d'avantage de clarté autour de vous, de vous ouvrir les yeux, de vous montrer les merveilles qui vous entourent.
    Personne n'offre en sacrifice son bien le plus précieux : l'amour.
    Personne ne confie ses rêves à des individus destructeurs.
    Sauf Athéna. »

    «  "Personne ne peut manipuler personne. Dans une relation, les deux partenaires savent ce qu'ils font, même si plus tard l'un d'eux vient à se plaindre d'avoir été utilisé."
    C'est ce que disait Athéna, mais elle faisait le contraire, car j'ai été utilisée et manipulée sans la moindre considération pour mes sentiments. C'est encore plus grave lorsque nous parlons de magie; après tout elle était ma maîtresse, chargée de trasmettre les mystères sacrés, de réveiller la force inconnue que nous possédons tous. Quand nous nous aventurons sur cette mer inconnue, nous faisons confiance aveuglément à ceux qui nous guident -croyant qu'ils en savent plus que nous.
    Je peux vraiment l'assurer : ils n'en savent pas plus. »


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  • Définition :
    La littérature contemporaine comprend les récits ancrés dans le présent, ou bien alors dans passé que l'on définira proche. Donc des histoires se déroulant entre la fin XXème siècle et le début XXIème siècle.


    Lectures :

    Et si c'était vrai... de Marc Levy [chronique *]
    La Sorcière de Portobello. de Paulo Coelho. [chronique *]

     

     

     

     

     


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  • Quand les dieux buvaient, Blanche neige et les lance-missiles.

    Catherine Dufour, française.
    2009 - 606 pages - Ed. Le Livre de Poche.

    Synopsis.
    Tous les contes commencent par « il était une fois » et finissent pas « ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants ». Oui mais… et après ?
    Et si le règne de Blanche Neige avait été une horrible dictature ? Et si le miroir magique était devenu gâteux ? Et si Peau d’Âne était tombée amoureuse du prince de Cendrillon ?
    Une poignée de fées du bois de Boulogne, une bande de spectres, le père Nöel et sa fille, l’Ankou et faux, le Petit Chaperon rouge et l’affreux démon Bille Guette suffiront-ils à sauver le monde du chaos ?
    l'avis.

    Ce livre, c’est une amie qui l’a fait découvrir. Alors qu’elle lisait le second tome de la saga, elle a tenu à me faire partager les étrangetés de sa lecture, et j’ai tout de suite accroché. Le burlesque peut-être. En effet comme le prédit la quatrième de couverture, il ne faut pas s’attendre à lire un conte bien lisse, bien propre et surtout il ne faut pas s’attendre à retrouver exactement ce l’on connaît déjà. Dans ce livre, nous avons le droit à une visite en bonne et due forme de nos contes. Les princesses, les fées, les dragons, enfin les gragons, même les sept nains, rien n’est pareil. A croire que tout ce que l’on nous raconte depuis que nous sommes petits n’est que sottises. Ou bien alors on ne veut pas nous effrayer devant tant de perversité ?

    Comme le dit l’auteure dans ses notes à la fin du livre, et croyez moi ce sont des explications qui valent vraiment la peine d’être lues, c’est un ouvrage qui se scinde en deux parties, autrefois deux livres différents. La première partie, les grands alcooliques divins, est selon moi la meilleure. Elle se lit tellement vite, un peu trop peut-être. Dès les premières lignes le ton est donné, impossible de ne pas esquisser un sourire, voire rire, avant d’avoir tourner la première page. On découvre, ou plutôt redécouvre, le monde des princesses et fées marraines, que de surprises ! Et puis vient la seconde partie, l’ivresse des providers. Changement de décor et d’époque. J’ai été bien moins séduite. L’action ne semble plus la même, j’étais relativement perdue au début. En fait, il ne faut pas essayer de faire un lien direct avec la partie précédente pour mieux apprécier. Mais au final, cette seconde partie est une belle surprise, une fois que vous êtes dedans et que le vocabulaire ésotérique ne vous effraie plus.

    Au niveau des personnages. Je n’ai rien à dire. On a le droit à un panel d’anti-héros impressionnant. Ils ont tous leurs travers, leurs problèmes, leurs étrangetés. Aucun d’entre eux n’a le droit à la perfection pure. De toute façon, je le répète, il ne faut pas s’attendre à se retrouver plonger en pleine bataille héroïque de prince sauvant sa dulcinée. Je ne suis pas même sûre, que le prince porte un quelconque intérêt à la princesse. Et c’est cet esprit décalé qui est absolument fabuleux je trouve. Rien n’est comme on veut bien s’y attendre. C’est là que j’en arrive à l’écriture, le mode d’écriture. Là encore, il est surprenant de voir comme les vocabulaires soutenu et vulgaire peuvent coexister. Au début, c’est peut-être gênant, mais c’est juste que nous ne sommes pas habitués. Ce ne sont pas tous les auteurs qui se permettent une telle liberté dans leur écriture. Alors autant vous familiariser de suite avec les « connards », « salope », « merde », « cul » et autres vulgarités bien tournées. En temps normal, je trouve que cela gâche l’écrit, mais cela s’inscrit tellement dans le récit, le style de l’aventure et des personnages, que le charme n’en ai pas altéré pour autant.

    En somme, c’est une bien belle découverte, malgré cette petite note sombre au niveau de la seconde partie. J’ai tout de même adoré l’univers, le premier en l’occurrence, et cette manière de revisiter les contes, ou plutôt d’en inventer une suite pour le moins inattendue et loufoque. Je lirais donc la suite de cette saga, et avec enthousiasme.

     

    entre les pages.
    « Les Uckler formaient un peuple industrieux, gai et généreux.
    En général.
    Ils se levaient tôt d’un air content, sifflaient en travaillant et avaient toujours un morceau de pain à donner à plus pauvre qu’eux (le quignon rassis de la veille, bien sûr, car « généreux n’est pas le neveu », comme le disait souvent la grosse Couette). Pourvu, cependant, que ce plus pauvre qu’eux soit le beau-fils de la nièce de l’oncle de leur cousin.
    Ou le beau-père du neveu de leur tante par alliance.
    Car les Uckler avaient un défaut : quand ils voyaient un étranger, un vrai, qui échappait à toute généalogie même de la main gauche, ils le tuaient d’abord.
    Ensuite, ils ne se posaient aucune question.
    Ce qui leur permettait de préserver cet équilibre psychologique qui leur faisait, au matin, le teint frais et l’air content.
    Bref, c’était un foutu ramassis de salauds. »

    « C’aurait eu pu être un désastre complet, une perfection dans l’horreur, le plus fantastique génocide de mémoire de sociopathe. Bille aurait eu pu envoyer son ordre à temps.
    Disons qu’il le fit. »


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  • Définition :
    La fantasy ou fantasie est un genre littéraire présentant un ou plusieurs éléments irrationnels qui relèvent généralement d'un aspect mythique et qui sont souvent incarnés par l’irruption ou l’utilisation de la magie.

    [source *]


    Autant l'avouer de suite, c'est une définition qui est sujet à contreverse et tout le monde ne possède pas tout le temps la même, on peut y trouver des variantes vous emmelant l'esprit. De mon côté, je choisis de prendre cette définition, elle est celle qui me perd le moins dans ces genres littéraires, et peut-être la plus acceptée.


    Lectures :

    Blanche neige et les lance-missiles de Catherine Dufour. [chronique *]

     

     

     

     

     


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  • Alors là, ça se passe de commentaires ! Beaucoup d'oeuvres de Disney sont à la base inspirées de livres, le but de ce challenge étant de les lire, bien entendu. Et c'est Galleane qui nous lance ce défi.

    Pour ce faire, il n'y pas de titres imposés, mais une date limite, assez lointaire il faut bien l'avouer : le 30 juin 2011. J'ai donc jusqu'à cette date pour lire le maximum de livres dans le cadre de ce challenge.



    Liste des livres lus:


    -Alice au pays des Merveilles-
    Tout Alice de Lewis Caroll [chronique*] 
     

    - Blanche-neige et les sept nains-
    Blanche Neige et les lance-missiles de Catherine Dufour.[chronique *]

     

     

     



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